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Compote de pommes facile sans épluchage

La re­cette en bref

Cuire les pommes sim­ple­ment cou­pées en quar­tiers une ving­taine de mi­nutes sous pres­sion dans un au­to­cui­seur avec un fond d’eau. Pas­ser au mou­lin à lé­gumes. Ra­jou­ter du sucre. Mettre en bo­caux. Stériliser.

Pré­am­bule

Après les lé­gumes du po­ta­ger, ce sont les pommes qui ar­rivent en masse et qui exigent qu’on s’occupe d’elles ra­pi­de­ment sous peine de pour­rir sur place, à part quelques-unes mieux lu­nées qu’on pourra par­fois faire pa­tien­ter sur les éta­gères aé­rées d’un frui­tier jusqu’à noël. Le pom­mier du ver­ger d’en bas de la rue nous donne deux brouettes de pommes à chaque épi­sode de vent d’autan à par­tir de la mi-septembre. Il y a trois ans, nous avions fait du cidre, mais j’avais été le seul à en boire. L’année der­nière, nous avions fait du jus (à conge­ler dans la fou­lée), mais nos pommes sont un peu trop acides, et comme on ex­tra­yait le jus avec la peau et les pé­pins, le jus était à la fois acide et amer, ce qui fait que per­sonne n’en a bu. Cette an­née, j’ai fini de mettre au point ma re­cette de com­pote de pommes, qui est non seule­ment ap­pré­ciée des en­fants, mais qui en plus est très fa­cile et très ra­pide à faire, ce qui per­met presque de faire la com­pote aussi vite que les pommes tombent de l’arbre. Je vous la livre.

Les in­gré­dients et les ustensiles

Les étapes en détail

Ra­mas­ser les pommes (les la­ver si elles sont trop ter­reuses). Cou­per les pommes en quar­tier, ce qui per­met d’éliminer les par­ties trop abî­mées — les pre­mière pommes de la sai­son étaient sou­vent ha­bi­tées, je ne m’en sou­ciais que si vrai­ment tout l’intérieur était pourri, si­non je mets tout dans la compote.

Mettre à cuire dans la cocotte-minute avec un fond d’eau (trois quarts de litres d’eau pour une co­cotte de 8 litres pleine de pommes en quar­tiers), en lais­sant chuin­ter sous pres­sion un bon quart d’heure.

Pas­ser au mou­lin à lé­gumes avec la grille fine pour re­te­nir les peaux, les pé­pins et les trognons.

Ra­jou­ter du sucre (se­lon vos pommes et votre goût), et éven­tuel­le­ment un peu de bi­car­bo­nate pour at­té­nuer l’acidité sans de­voir mettre trop de sucre. At­ten­tion, la com­pote de­vient sa­lée si on en met trop — je mets une cuille­rée à café pour en­vi­ron 3 litres de com­pote. C’est là qu’on peut mixer pour ho­mo­gé­néi­ser le tout.

Mettre en bo­caux et sté­ri­li­ser comme on a l’habitude (j’utilise la même mé­thode que pour mon cou­lis de to­mates).

Mo­ra­lité

Ce n’est pas juste par fai­néan­tise que l’on s’évite la cor­vée d’épluchage et d’épépinage. Si on ima­gine que l’avenir de l’agriculture passe par une forme d’horticulture à pe­tite échelle à la fa­çon du jardin-forêt de la per­ma­cul­ture, il faut pou­voir pré­pa­rer une quan­tité mo­nu­men­tale de fruits et de lé­gumes à l’automne. Chaque idée qui per­met de pas­ser un peu moins de temps pour cer­taines tâches au­to­ri­sera peut-être à plan­ter un arbre en plus.

 

 

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